Ou pourquoi ne faut-il utiliser les outils automatiques que dans un contexte qui se doit d’être extrêmement bien cadré.

L’installateur des distributions Ubuntu — dont Ubuntu GNOME — propose l’utilisation du gestionnaire de partitions LVM parmi les diverses options possibles en installation manuelle.

Bien qu’un gestionnaire LVM présente des avantages certains, dont le principal est la souplesse résultant de la création de volumes logiques au lieu du partitionnement traditionnel, il ne faut pas oublier que l’utilisation du mode LVM est intimement rattachée à une préparation « à neuf » du disque.

En l’occurrence, si l’un des volumes physiques devient HS, c’est alors l’ensemble des volumes logiques utilisant ce volume physique qui est perdu! Dans le même ordre d’idée, si l’on fait le choix d’utiliser LVM sur (croit-on) qu’une seule partition d’un volume physique, c’est en réalité la totalité du volume qui sera re-cartographié automatiquement par LVM, sans qu’il soit posé au préalable la question de ce qui doit être fait des éventuels divers volumes logiques encore présents sur le disque physique.

Bref, pour faire une histoire courte, il ne faudrait jamais demander l’activation du LVM lors d’une installation manuelle de Ubuntu, par exemple sur une machine en dual boot avec Mac OS X ou Windows 8 sinon c’est le désastre assuré! Pour éviter des mésaventures LVM ne sera utilisé que sur des disques RAID sur des postes de travail vierges, ou que l’on souhaite remettre à zéro en totalité.

Aucun danger cependant avec le mode LVM lorsqu’utilisé à l’intérieur de Virtualbox puisque ce dernier enferme l’installation dans une partition virtuelle qui ne peut affecter la partition principale du disque dur ni d’autres partitions existantes.

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