En quelques années à peine, le marché des agences Internet a connu une métamorphose importante. Plusieurs des entreprises qui s’étaient faites connaître, à leur Belle Époque, dans le segment du développement web traditionnel ont été contraintes de revoir leurs copies. Trop coûteuses, elles-mêmes liées à des engagements financiers trop importants, aux yeux des clients les services obtenus ne valaient pas (ou plus) le coût facturé.
Ainsi en Romandie, à Lausanne, Neuchâtel, Vevey, Yverdon, beaucoup de ces agences se sont effacées par l’effet de la (re-) démocratisation des services Internet, pour laisser la place à des structures plus légères et réellement innovantes, moins sclérosées. La région du Grand Montréal métropolitain au Québec n’a pas échappé aux mêmes effets de cette nouvelle donne, comme partout ailleurs.
Dans ce nouveau paysage, des webmasters et Community Managers ont su efficacement, peut-être un peu par intuition ou parce qu’ils ont toujours travaillé ainsi, tirer leur épingle du jeu se faisant, à nouveau, apprécier des entreprises (PME, corporations et même industries) par leur souplesse à fournir des services de qualité sans engager leurs clients dans un processus sans fin (et coûteux).
De la réflexion pour une stratégie de communication sur le long terme, au déploiement final d’une plateforme Internet cohérente (CMS pour une gestion facilitée et si possible autonome du contenu rédactionnel et commercial d’un site web ou magasin virtuel, CRM pour le suivi de la clientèle, approche graphique qui soit en cohésion avec l’identité corporative de l’entreprise, référencement sur les moteurs de recherche et interventions sur les réseaux sociaux) le Community Manager, pour autant qu’il soit efficace, est un acteur clé de la réussite d’une entreprise.
La question de savoir s’il faut ou non soigner sa présence sur Internet n’est même plus d’actualité tant la réponse est évidente et ce, peu importe le segment commercial dans lequel l’entreprise ou l’entrepreneur se situe.