Chrome, Explorer, Firefox, Opera, Safari…

Au moment d’écrire ces lignes une récente étude aurait révélé (notez le conditionnel) que le navigateur développé par Google, Chrome ainsi que son pendant Linux Web Chromium, serait le plus efficace à déceler les sites commerciaux frauduleux. Vraiment? Mais au fait, ça mange quoi en hiver, un navigateur?

Ce qu’on trouve dans le ventre de ces logiciels Internet, c’est d’abord une fondation, un cadre, une structure dans laquelle sont intégrées diverses fonctions de base, dont celle de la sécurité et de l’apparence graphique du navigateur lui-même, en plus de se voir complétée par des greffons (ou plug-ins en bon français) du type Flash et Java, par exemple, qui étendent la navigation Internet pour rendre possible l’affichage vidéo ou des animations. Un peu à l’image d’une maison que l’on équipe de divers appareils.

Dans un avenir que l’on croit proche, le langage de programmation WEB universel HTML dans sa version 5 devrait permettre de se débarrasser définitivement du logiciel Flash (dont Macromedia est propriétaire). Gageons quand même que cette entreprise qui a, de fait, beaucoup investi dans la recherche, créatrice de Dreamweaver CS bien connu des développeurs WEB et aussi diffuseur d’Acrobat Reader, ne se laissera pas enterrer si vite.

Ce bref tour d’horizon terminé, il est important de noter que la sécurité d’un navigateur Internet ne dépend PAS, et de façon très centrale, du critère utilisé par l’étude dont cet article est l’objet. En effet, de façon native (ou naturelle, si l’on peut dire) un navigateur possède des fonctions de contrôle de la sécurité. Chrome est arrivé en tête de classement dans ce qui représente uniquement une petite portion de l’univers de la sécurité et à un moment où sa liste (sa banque de données) de sites connus pour être frauduleux était potentiellement plus complète que celle des autres navigateurs.

La sécurité de navigation est avant tout le fait des usagers eux-mêmes, et de la prudence dont ils font preuve.

À partir de là, que Chrome arrive en tête d’un classement obligatoirement biaisé par quelque lobbyiste, suivi par Explorer, Safari 5 et Firefox, rend la question pour le moins très secondaire.

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